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Nous t’avons fait le récit de la mort dramatique de Jésus sur la croix. Aujourd’hui, tu vas découvrir la suite, l’annonce d’une très bonne nouvelle. Une victoire ! Une très grande victoire ! Écoute bien et tu verras que tout le monde ne réagit pas de la même façon en l’apprenant. Il y a ceux qui vont devenir encore plus méchants, ceux qui n’y croient pas encore et ceux qui bondissent de joie. A toi de les retrouver !
Ce jeudi soir, tout semble fini. C’est comme une grande défaite. Les disciples sont désemparés. Ils ont perdu leur Seigneur, leur Ami. Ils ont été témoins de Ses atroces souffrances et de Sa mort sur la croix. Et comme un point final, de ce moment particulier où Son corps a été déposé dans un tombeau, fermé par une énorme pierre, une sorte de grotte creusée dans le roc. Leur tristesse est immense. Où sont toutes ces journées inoubliables passées avec Lui, tous Ses miracles et toutes Ses paroles d’encouragement ? Maintenant, c’est le vide, le désarroi, la victoire de la mort. Que vont-ils faire ? Il n’y a pas d’issue. C’est la plus horrible journée qu’ils viennent de vivre. Sans perdre de temps, le lendemain matin, les chefs religieux se présentent chez Pilate. – Ce Jésus avait déclaré qu’Il ressusciterait après trois jours ! Ordonne donc que le sépulcre soit gardé. Il ne faudrait pas que ses disciples viennent prendre Son corps et fassent croire qu’Il est ressuscité ! – Faites-le vous-mêmes ! répond Pilate Pour assurer une absolue sécurité, ils font sceller l’énorme pierre qui ferme l’entrée du sépulcre et le font surveiller par des soldats. Des femmes préparent des aromates et des parfums pour embaumer le corps de Jésus, selon la coutume dans ce temps-là. Le samedi, elles se reposent, c’est le sabbat. Mais le lendemain matin, il fait à peine jour quand elles se mettent en route. Elles vont au sépulcre emportant les aromates et les parfums. C’est le dimanche de Pâques. – Comment allons-nous faire pour entrer dans le sépulcre ? se disent-elles. Qui va nous rouler la pierre ? Elles ne sont pas au courant de ce qui vient d’arriver. La terre a tremblé et un ange est descendu du ciel. Il est lumineux comme l’éclair et vêtu d’un vêtement blanc comme la neige. Il a roulé la pierre. Les gardes sont terrifiés, comme morts. Non seulement, ils vivent un tremblement de terre mais ils se trouvent en présence d’un ange de Dieu ; le sépulcre est grand ouvert et il n’y a personne dedans ! Ils se décident à aller avertir les chefs religieux. Les femmes approchent du sépulcre. – Oh ! La pierre est roulée. Qu’est-ce que cela veut dire ? Elles entrent. – Le corps de Jésus n’est plus là ! s’exclament-elles désemparées. – N’ayez pas peur ! leur dit l’ange. Vous cherchez Jésus qui a été crucifié mais Il n’est pas là. Il est ressuscité. Rappelez-vous, Il vous l’avait dit. Maintenant, allez vite dire à ses disciples et à Pierre qu’Il les attend en Galilée. C’est là que vous Le verrez. Avec joie, elles courent porter la nouvelle aux disciples. – Jésus est ressuscité ! Jésus est ressuscité ! Nous venons du sépulcre. Il n’y a plus son corps. Nous avons vu un ange. – Allons ! Allons ! Mais, qu’est-ce que vous racontez là ! Vous avez rêvé ! Pierre et Jean prennent leurs jambes à leur cou et les voilà partis. Tout essoufflé, Jean arrive le premier. Il s’arrête devant le sépulcre. – Oui, la pierre est ôtée ! dit-il stupéfait. Pierre le rejoint. Il entre dans le sépulcre. Les bandes de tissu qui enveloppaient le corps de Jésus sont roulées et posées par terre, et le linge qui avait été mis sur son visage, bien plié, plus loin. Jean entre à son tour. Tous deux regardent, ébahis. Très bouleversés, ils prennent le chemin du retour. Jean croit que Jésus est réellement ressuscité. L’une des femmes revient toute seule. Elle pleure près du tombeau. Elle aperçoit deux anges, habillés de blanc. – Pourquoi pleures-tu ? lui demande l’un d’eux. – Ils ont enlevé mon Seigneur et personne ne nous a dit où ils L’ont mis. Elle sent quelqu’un derrière elle. Elle se retourne et voit un homme. – C’est certainement le jardinier, se dit-elle. Il sait peut-être qui a pris le corps de Jésus. – Pourquoi pleures-tu ? lui demande l’inconnu. Qui cherches-tu ? – Si c’est toi qui l’as emporté, je t’en prie, dis-moi où tu l’as mis ! – Marie ! lui dit-Il. Elle reconnaît la voix de Jésus ! – Maître ! s’écrie-t-elle en se prosternant. – Va trouver mes frères, les disciples, lui dit Jésus, et dis-leur que Je suis vivant et que Je vais monter au ciel vers Mon Dieu et votre Dieu, vers Mon Père et votre Père. Elle bondit de joie. Elle a vu Jésus ! Il est vivant ! – Voyons Marie ! lui disent les disciples. Comment veux-tu qu’on te croie ! Ce n’est pas possible ! Il est mort, on l’a vu ! Au palais, les chefs religieux sont informés par les gardes de la résurrection de Jésus. Qu’est-ce qu’ils vont faire ? – On ne peut pas nier le fait, se disent-il, mais il ne faut absolument pas que les gens l’apprennent ! On va donner une grosse somme d’argent aux gardes ! – Prenez ça ! leur disent-ils, c’est pour vous et vous direz que Ses disciples sont venus en pleine nuit enlever le corps pendant que vous dormiez. Et voilà comment les soldats sont payés pour répandre le mensonge et tromper les gens. Mais cela ne change rien à la vérité, Jésus est ressuscité. Les disciples ont du mal à le croire mais pas pour longtemps. C’est ce que nous verrons dans notre prochaine histoire. 1, 2 3, 4 ET TOI ET MOI ! Jésus est mort sur la croix puis mis dans le tombeau, mais la mort n’a pas pu le garder. Dieu l’a ressuscité, Il est le Fils de Dieu, bien vivant aujourd’hui encore. Je ne sais pas comment tu réagis à cette bonne nouvelle. Peut être comme les femmes. Elles ont bondi de joie, leur Seigneur est vivant ! Ou comme les disciples, ils n’y croyaient pas encore mais cela va bientôt changer. Prépare-toi à écouter la suite dans notre prochaine émission 1,2,3 raconte. Tu peux aussi la retrouver à la fin des Évangiles. 4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS ! Si Jésus était resté dans le tombeau, que se serait-il passé ? Rien de particulier ! Sa mort sur la croix ne nous aurait rien apporté ; mais en Le ressuscitant, Dieu montre à tous les hommes que Jésus est réellement son Fils Bien-Aimé et qu’Il agrée Son sacrifice pour notre pardon, notre salut et celui de nos enfants. En relisant tous ces passages de l’Évangile, notre foi est fortifiée et notre joie renouvelée.