«Dans la vie, il y a … les bons moments et les moins bons!» Tu as entendu ça ou tu l’as peut être déjà dit. Moi, je préfère les bons mais j’ai connu des moments difficiles.
Connais-tu cette expression « les tempêtes de la vie » ? Ah ! Les tempêtes de la vie, c’est autre chose que les petits soucis ! On parle là de circonstances vraiment très difficiles, douloureuses.

Aujourd’hui, nous allons retrouver les disciples de Jésus en pleine tempête. Tu imagines… une vraie tempête en mer ! Franck va nous raconter cette histoire de l’Evangile de Marc que tu retrouveras au chapitre 4 et Françoise nous donnera la réponse à cette question :
« La barque, qu’est-ce qu’elle peut représenter pour toi, pour moi ? »

UNE TEMPÊTE INOUBLIABLE

La journée a été longue et épuisante. Assis dans une barque, Jésus a parlé à toute une foule de gens rassemblés sur les bords du lac de Tibériade. Le lac de Tibériade, on l’appelle aussi la mer de Galilée.
Après avoir parlé et renvoyé tout de monde, Jésus a expliqué à ses disciples, tout ce qu’ils n’avaient pas compris.

Maintenant, le soleil commence à se cacher. La mer prend une couleur bleu sombre. Au loin, les bergers rentrent leurs troupeaux de brebis, quelques paysans reviennent des champs, chacun va retrouver sa famille. Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive du lac ! » et il s’installe à l’arrière de la barque la tête sur un coussin.

Traverser le lac ! Ce n’est pas difficile pour des pêcheurs professionnels. Ils connaissent bien le lac. Dans une heure, la traversée sera terminée.
La barque avance tranquillement sur l’eau. Les disciples discutent à voix basse tout en tirant sur les rames.

Tout à coup, à l’horizon, des nuages sombres et menaçants couvrent le sommet des collines. Ils descendent vers le lac à une vitesse vertigineuse. D’un seul coup, le vent se met à souffler avec violence. C’est un véritable tourbillon. Les vagues deviennent très hautes.
Une terrible tempête se lève brusquement…

Le vent secoue la barque qui monte et descend dans des creux de plus en plus profonds. Les disciples tirent sur les rames, se cramponnent à la barque, ils sont courageux et font tout ce qu’il faut pour maintenir la barque à flots. Mais…
– « Pourvu qu’elle ne chavire pas ! »

– « Une tempête, comme ça ! Je n’ai jamais vu, nous n’en sortirons pas vivants !»
– « Il faut ramer plus vite ! »
Ils sont apeurés. Des vagues furieuses jettent leur écume par-dessus bord. C’est l’obscurité totale, pas une étoile, ni un rayon de lune dans ce ciel de plomb. Ils ne s’entendent plus parler à cause du hurlement du vent, du bruit des vagues. Il faut crier toujours plus fort.
Les voilà trempés et ballotés de tous côtés par les flots qui remplissent d’eau la barque. Il est impossible de tenir debout ou même accroupi, il faut se cramponner comme on peut. Impossible de ramer. D’un instant à l’autre, la barque peut chavirer ou se briser et ils vont se noyer.
Ils s’efforcent de lutter encore, de toutes leurs forces, tout seuls.
Comment tout seuls ? Mais, ils ne sont pas tout seuls dans cette tempête !
Il y a quelqu’un avec eux. L’auraient-ils oublié ? Quelqu’un qui dort paisiblement à l’arrière de la barque.

Ils vont le réveiller : « Jésus ! Jésus ! Réveille-toi ! » « Nous sommes perdus ! Tu ne vois pas que nous sommes en train de périr ! Tu ne t’en inquiètes pas ?»
Face à ce déchainement de la tempête, Jésus n’est nullement effrayé.
Il se lève, il menace le vent « Tais-toi ! » et dit à la mer « Silence ! Calme-toi ! ».

Le vent tombe, l’orage cesse. Plus une vague ! La barque glisse sur l’eau paisible du lac en direction de l’autre rive. Plus un cri, plus une parole, plus un bruit sur le lac et dans la barque tout est paisible.
Dans le cœur des disciples le calme est aussi revenu. C’est l’incompréhension, l’émerveillement, mais aussi une crainte respectueuse.

Se tournant vers eux, Jésus leur dit : « Pourquoi vous avez eu si peur ? Pourquoi avez-vous si peu de foi ? »
Les disciples sont confus, ils ne répondent pas. En effet, ils avaient complètement oublié que Jésus était avec eux, là, dans leur barque. Pourquoi avoir ainsi paniqué ? Ils l’ont déjà vu faire tant de miracles. Ils ont honte, et en même temps, ils sont effrayés.

« Mais, qui est cet homme ? » se disent-ils les uns aux autres. « Qui est-il pour que le vent et la mer obéissent à sa parole ? » « Le vent et la mer obéissent seulement à Dieu » Seraient-ils en présence du Fils de Dieu ? Le Sauveur promis serait-il là avec eux dans leur barque ? Ils se sentent bien indignes.

Jésus est dans leur barque ; malgré leur manque de foi, de confiance, il les a secourus et il reste avec eux. La traversée se poursuit. Ils vont arriver sains et saufs sur l’autre rive.

1,2,3,4 ET TOI ET MOI !

Cette barque, qu’est ce qu’elle peut représenter ? Pour moi, elle représente ma vie, mon cœur. Moi aussi, je fais un voyage. Je l’ai commencé le jour de ma naissance et j’avance un jour après l’autre.
Oui ! Il y a les jours faciles mais j’ai aussi connu des tempêtes et il peut y en avoir d’autres. Je n’en sais rien mais vois-tu, je ne suis pas tout seul. Dans ma barque, dans ma vie, il y a ma famille, mes amis mais aussi quelqu’un qui est avec moi, qui m’accompagne chaque jour. C’est Jésus. Un jour, je lui ai dit, « Seigneur Jésus, je te donne mon cœur, ma vie, je ne veux pas être tout seul, je veux croire en toi et te faire confiance ».

Et toi, est-ce que tu as invité Jésus dans ta vie, dans ta barque ?
Si tu l’as fais, eh bien tu n’es pas seul, même dans les tempêtes qui peuvent arriver, Jésus t’aidera, il te soutiendra. Il saura apporter à ton cœur sa paix, son secours, même dans les moments très difficiles.
Si tu ne l’as pas fait, tu peux le faire quand tu veux, aujourd’hui par exemple. Il sera dans ta vie, dans ta barque et il te conduira jusqu’au port.
Je te souhaite un bon voyage avec Jésus et je te dis à bientôt sur 1,2,3 Raconte.

4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS !

Nos enfants connaissent la peur, la crainte et nous le comprenons bien. Certaines seront apaisées par notre présence ; quelques explications ou nos interventions suffisent parfois à les rassurer. Mais, bien souvent, il y a besoin de plus, ils sont tout à fait conscients de la fragilité de la vie, de leur vie et de la vie de ceux qui les entourent. Ils peuvent connaître des angoisses qui sont parfois cachées.

Leur rappeler cette histoire, prier avec eux, les encourager à confier leur vie à Jésus dès qu’ils sont petits, partager avec eux vos craintes et les secours que vous avez vécus, c’est poser des bases pour leur vie.
Et nous, nos peurs, nos craintes, nos angoisses ? Qu’en est-il ? En serrant dans nos cœurs les paroles de Jésus, nous avançons plus sereinement vers l’autre rive.