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Si je te dis P. E. U. R., ça te dit quelque chose ? Oui, PEUR ! La peur, la panique, tu connais ? Tu as certainement déjà eu peur ? Et quelque fois parce qu’on a peur on ne peut pas faire ce que l’on voudrait faire. On ne peut plus avancer. On ne réussit pas à atteindre le but. Il n’y a pas que les enfants qui ont peur, les adultes aussi connaissent la peur ; la peur de ne pas y arriver, la peur de se tromper, d’être malade, de se retrouver tout seul, de perdre un ami ou son travail.
Sais-tu que Jésus nous parle de la peur ? Mais Il nous parle aussi de Sa puissance. Dans l’histoire que Michel va nous raconter, tu verras comment Il sait nous encourager à Lui faire confiance pour atteindre le but.
Ecoutons maintenant cette aventure qui est arrivée à Ses disciples. Tu la retrouveras au chapitre 14 de l’Évangile de Matthieu. Ensuite, tu pourras répondre à ma question : Qu’est- ce que je peux faire quand j’ai peur ?
C’EST LA PANIQUE DANS LA BARQUE
Pierre, Jean, Jacques, Philippe et les autres disciples ont passé une journée formidable avec une foule de gens qui sont venus écouter Jésus. Et pour finir, ils ont assisté à un miracle extraordinaire. Avec les cinq petits pains et les deux poissons qu’un jeune garçon lui a donnés, Jésus a nourri plus de dix mille personnes. Quand tout ce monde a fini de manger, on a encore rempli douze grands paniers avec les morceaux qui restent.
Imagine la joie de tous ces gens. « Il fait des choses merveilleuses pour nous et nos familles. » disent les uns. « C’est Dieu qui nous l’envoie. » disent les autres. « Oui, Jésus est vraiment celui que Dieu avait promis. » «Il faut qu’il devienne notre roi ! ».
Oui, ils voudraient bien que Jésus devienne leur roi, mais ce n’est pas là le plan de Dieu.
« Montez dans la barque, dit Jésus à ses disciples, je vais renvoyer toute cette foule, il faut qu’ils rentrent chez eux maintenant, il est tard. Vous, partez maintenant avant moi, allez en face, de l’autre côté du lac »
Et voilà le but à atteindre : l’autre rive du lac. « Pas de problème, pensent les disciples, ce grand lac, on le connait et naviguer, on sait faire ».
Oui, la plupart d’entre eux sont des marins pécheurs.
Les voilà donc partis.
Jésus renvoie tous ces gens chez eux et il s’éloigne du rivage. Il monte sur la colline. Pourquoi se met-il ainsi à l’écart ? Pour être tout seul avec Dieu son Père, pour lui parler, le prier.
Il fait nuit maintenant et le temps change brusquement. On ne voit plus une seule étoile, de gros nuages noirs arrivent brusquement poussés par un vent violent qui soulève de fortes vagues. Pierre et ses amis sont maintenant au milieu du lac et leur barque est secouée par ces grosses vagues.
« Ce vent est trop violent, s’écrient-ils, il nous pousse à la dérive ! Nous n’avançons plus. Il faut ramer plus fort. »
Mais la barque est ballotée de tous côtés semblable à une coquille de noix perdue sur ce lac. Le vent hurle tout ce qu’il sait ! Les disciples sont envahis par la peur.
« Jamais, nous n’atteindrons le but, la tempête est trop forte, cette fois, nous ne nous en sortirons pas ! » se disent-ils.
Vers trois heures du matin, dans cette nuit terriblement noire, ils aperçoivent une forme blanche qui s’avance vers eux, une silhouette humaine qui marche sur les flots déchainés et approche de la barque.
– C’est un fantôme, c’est un fantôme, Au secours, au secours !
– Mais, non, rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur !
C’est la voix de Jésus ! Ils le reconnaissent.
– Seigneur, dit Pierre, Si c’est bien toi, alors donne-moi l’ordre de venir te rejoindre sur l’eau. – Viens, lui dit Jésus.
Sous le regard ébahi des disciples, Pierre enjambe la barque et pose un pied sur l’eau. Il ne s’enfonce pas, il pose le second pied et le voilà qui, tout naturellement, se met à marcher sur l’eau en se dirigeant vers Jésus. Imagine, Il marche sur l’eau comme on marche sur la terre et Il avance ainsi vers Jésus.
Subitement, qu’est ce qu’il remarque autour de lui ? Le vent qui continue de souffler si violemment, les vagues qui l’éclaboussent, la nuit tellement sombre. La peur le saisit, il sent ses pieds qui commencent à s’enfoncer, il est sur le point de couler. Va-t-il se noyer ?
« Au secours, Seigneur ! Sauve-moi ! »
Immédiatement, Jésus lui tend la main et le rattrape. Pierre peut à nouveau marcher sur l’eau, à côté de Jésus, il est sauvé.
-« Ta foi est bien petite, lui dit Jésus, pourquoi as-tu hésité ? »
Ils montent tous les deux dans la barque ; le vent tombe, plus de vagues, plus de tempête. Tout redevient calme et paisible.
Et aussitôt, ils accostent à l’endroit même où ils devaient aller. Ils ont atteint le but que Jésus leur avait fixé.
Les disciples sont bouleversés, ils viennent s’incliner, se prosterner devant Jésus :
« Tu es vraiment le Fils de Dieu » lui disent-ils.
1,2,3,4 ET TOI ET MOI!
Comme Pierre, Jean, Jacques et tous les autres disciples, moi aussi je dis « Jésus, Tu es vraiment le Fils de Dieu ».
Et toi, peux-tu le dire ?
Il peut arriver qu’un jour, tu aies peur, et même très peur, alors, qu’est ce que tu vas faire ? C’est la question que Benji nous a posée.
Eh bien ! Souviens-toi de ce récit de l’Evangile et fais comme Pierre, demande à Jésus de venir à ton secours. Il t’aidera à atteindre le but. Comment ? Je ne le sais pas mais tu peux lui faire confiance.
4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS !
Cette traversée du lac… nous ferait-elle penser au voyage de la vie ?
Des traversées sans tempêtes, est-ce possible ? On peut en douter, n’est ce pas ?
Jésus nous a fixé un but, un rendez-vous, il nous attend sur l’autre rive mais il ne nous a pas dit que la traversée, le voyage se fera sans difficultés.
Si nous sommes seuls pour traverser, nous risquons de nous épuiser. Jésus a le pouvoir de nous aider afin que nous puissions atteindre le but, le port où il nous attend.
Je vous souhaite un bon voyage pour vous et vos enfants.