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Tu es un hypocrite ! As-tu déjà entendu cette expression ? Généralement celui qui dit cela est très fâché. Mais, qu’est-ce que c’est l’hypocrisie ? Une erreur, un mensonge, une tromperie ? A ton avis, c’est grave d’être hypocrite ? Oui ? Non ? Aujourd’hui, nous allons voir comment Jésus a réagi devant des gens hypocrites. Françoise va nous raconter cette histoire que tu pourras relire au chapitre 13 de l’Évangile de Luc.
JÉSUS NE SE LAISSE PAS TROMPER Pour les juifs, le samedi, c’est le jour du sabbat. Sais-tu ce que cela veut dire ? Tout simplement, qu’ils ne doivent pas travailler. C’est un jour de repos. Ils se rassemblent à la synagogue pour écouter la lecture de la Parole de Dieu et prier. Ce samedi-là, Jésus est donc à la synagogue et c’est Lui qui fait la lecture. Tout le monde L’écoute attentivement. On aime L’entendre car Il explique bien les textes de l’Ancien Testament, les Psaumes, la loi de Moïse. Il parle de l’amour de Dieu, de Sa sainteté et de Sa patience. Le chef de la synagogue est là avec des hommes religieux, des scribes, des prêtres. Eux aussi écoutent attentivement pour surveiller tout ce qu’Il dit. Ils voudraient bien qu’Il se trompe car ils sont jaloux de son succès auprès de la foule. Il y a aussi une petite dame. Elle aime Dieu et croit en Lui. Elle est toute voûtée ; tellement courbée qu’elle ne peut pas se redresser. Cela fait 18 ans qu’elle souffre de la colonne vertébrale ! Tu imagines 18 ans, qu’est-ce que c’est long ! Souvent des enfants se sont moqués d’elle. On la bouscule parfois. Dans la synagogue, personne ne fait attention à elle et elle ne fait pas de bruit pour ne pas qu’on ne la remarque ; mais elle écoute très attentivement. Subitement, Jésus s’arrête de parler car Il l’a vue. – Femme ! lui dit-il. Viens ici et sois guérie de ton infirmité ! Il pose ses mains sur elle et, immédiatement, elle se redresse. – Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu ! s’écrie-t-elle. Je suis guérie ! Regardez, je peux lever la tête ! Je peux vous regarder, voir votre visage ! Regardez comme je me tiens bien droite ! Je n’ai plus mal ! Gloire à Dieu ! Les gens sont émerveillés par la puissance et l’amour de Dieu et se réjouissent avec elle. Est-ce que tous se réjouissent ? Non, pas tous ! Quelques hommes grincent des dents. Ils sont très fâchés, indignés de ce que Jésus vient de guérir cette femme. Sais-tu pourquoi ? Ils ne veulent pas reconnaître celui qui vient de faire cette guérison comme étant le Fils de Dieu. Ils voudraient Le mettre dehors de la synagogue mais ils ont peur de la réaction de la foule, alors ils vont manifester leur colère autrement. Le chef de la synagogue se lève. – Il y a six jours pour travailler ! Venez donc vous faire guérir ces jours-là et non pas le jour du sabbat ! – Hypocrite ! lui dit Jésus. Dis-moi, le jour du sabbat, quand votre bœuf ou votre âne a soif, que faitesvous ? Vous le détachez. Vous l’amenez à l’abreuvoir et vous le faites boire. Vous n’hésitez pas à faire ce travail parce que l’animal est à vous et que c’est votre intérêt qu’il soit en bonne santé ; et pourtant, ce n’est qu’un animal ! Et cette femme qui est une vraie croyante, une femme de foi, qui est malade depuis 18 ans, parce que c’est le jour du sabbat, il ne fallait pas que je la guérisse, vous auriez donc voulu que je la laisse dans cet état ? Vous êtes des hypocrites ! Le chef de la synagogue et ceux qui sont de son avis sont devenus tout rouges de honte mais les gens du peuple se réjouissent et louent Dieu pour Sa puissance et Sa compassion envers ceux qui souffrent. – Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu ! disent-ils en retournant chez eux. Nous avons vu des choses glorieuses. 1, 2 3, 4 ET TOI ET MOI ! En guérissant cette femme, le jour du sabbat, crois-tu que Jésus a désobéi aux commandements de Dieu ? Non, bien sûr ! Il connaissait la vie et les pensées de ces hommes méchants et hypocrites qui enseignaient au peuple leurs propres lois mais qui ne les mettaient pas en pratique. Ils ne se souciaient pas des problèmes des autres et n’avaient aucune compassion pour les malades, les malheureux. Ils disaient servir Dieu mais ne lui obéissaient pas. Ils faisaient en cachette ce qu’ils interdisaient aux autres de faire. Ils étaient faux. Tu as déjà vu des gens masqués, eh bien eux, c’est comme s’ils se cachaient derrière un masque, mais Jésus a dévoilé leur fausseté, leur hypocrisie. On peut faire croire que… mais c’est faux. Je t’encourage vraiment à être toujours vrai, vrai avec toi et vrai avec les autres. 4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS ! Bien des parents sont accaparés par toutes sortes d’occupations et de loisirs au point qu’ils ne voient plus ce qui ce passe autour d’eux. Le cœur devient moins sensible, voire même insensible, à la misère et aux besoins des autres. Tout en gardant l’apparence et le langage de la foi, ils ne vivent plus selon les principes de l’Évangile. C’est en premier lieu dans la famille que se vit l’ Évangile, sous le regard de nos enfants. Quand notre vie est en adéquation avec nos paroles, ils comprennent bien ce que veut dire « être vrais ». Ce récit nous rappelle l’importance d’examiner notre cœur devant Dieu afin de ne pas nous tromper nous-mêmes, ainsi que nos enfants et les autres.