35. Jésus va-t-il lui répondre ?

POURQUOI CETTE FEMME INSISTE TANT ?

Pas de voitures, pas de vélos, pas d’avion ni de train ! Alors, comment fait-on pour se déplacer ? Eh bien, on marche. Tout le monde marche, les enfants, les jeunes, les vieux. On se déplace à pied. Et Jésus, comment fait-il ? Comme les autres ! Il parcourt des kilomètres à pied pour visiter les villes et les villages d’Israël. Il faut qu’il annonce aux habitants de son pays la bonne nouvelle de l’amour de Dieu. Quand on L’aperçoit, il se passe toujours la même chose : – Jésus arrive ! Jésus arrive ! Il est avec ses disciples ! Je l’ai vu, il est là ! La nouvelle de son arrivée se répand à toute vitesse. Les hommes reviennent des champs. Les ouvriers arrêtent leur travail. Les mamans prennent les enfants avec elles et tout le monde accourt pour Le voir, L’entendre. On n’oublie pas les malades car, maintenant, dans tout le pays, on a appris qu’Il guérit et fait des miracles extraordinaires. Imagine ! C’est tous les jours que Jésus et ses disciples sont entourés d’une foule de gens, ce qui est fatiguant, épuisant. Quand ils essaient de se mettre un peu à l’écart, les gens les retrouvent. Quand Jésus les voit, va-t-Il les renvoyer ? Non, bien sûr ! Il leur explique la Parole de Dieu, les encourage et leur fait du bien. Mais où Jésus et ses disciples vont-ils pouvoir enfin se reposer un peu ? Il décide de quitter son pays espérant trouver ailleurs un peu de repos loin de la foule. Accompagné de ses disciples, Il se dirige vers le nord et arrive en Phénicie. La Phénicie, sais-tu comment s’appelle ce pays aujourd’hui ? C’est le Liban. Peut être, as-tu entendu parler du Liban. Donc, Jésus est dans ce pays étranger espérant que, là, personne ne le reconnaitra. Il se cache. Mais… pour combien de temps ? Une femme apprend sa venue. Décidément Jésus ne peut pas rester caché ! Elle n’est pas juive. C’est une étrangère. Elle est grecque. A cette époque il est difficile à une femme étrangère de s’approcher d’un Juif. Mais le drame qu’elle vit avec sa fille la pousse à aller vers Jésus. Elle est désespérée. – Seigneur ! s’écrie-t-elle, Aie pitié de moi ! Ma fille souffre terriblement. Elle est cruellement tourmentée par un démon. Seigneur ! Viens la délivrer, aie piété d’elle. Jésus ne répond pas un mot… Elle continue de le supplier. Elle insiste : – Aie pitié de moi ! Délivre ma fille ! Jésus ne répond toujours pas. Finalement, les disciples sont agacés, ils interviennent : – Renvoie-la ! disent-ils à Jésus. Fais ce qu’elle te demande. Elle n’arrête pas de nous suivre et elle nous fatigue avec ses cris ! – Mais, je n’ai été envoyé que pour le peuple d’Israël, répond Jésus. La femme ne se décourage toujours pas, elle vient se prosterner devant Jésus. – Seigneur ! Seigneur ! Aide-moi ! Secours-moi ! supplie-t-elle. – Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens ! lui répond Jésus. – Oui, Seigneur, c’est vrai ! Mais les petits chiens, eux, se nourrissent des miettes qui tombent de la table de leurs maitres. ! – Oh ! Tu as une grande foi ! lui répond Jésus, à cause de ce que tu as dit, de ce que tu crois, à cause de ta foi, va ! Retourne chez toi, le démon vient de quitter ta fille. Imagine la joie de cette maman ! Elle rentre chez elle et elle trouve son enfant qui se repose calmement sur son lit, complètement délivrée.

1, 2 3, 4 ET TOI ET MOI ! Qu’est-ce qu’on peut répondre à la question de Benji : Pourquoi cette femme a-t-elle insisté ? Cette maman est terriblement malheureuse de voir son enfant souffrir et elle croit que Jésus peut la bénir. Qu’est-ce qu’elle croit exactement ? Elle croit que Jésus est Tout Puissant pour guérir son enfant. Elle croit qu’Il est venu sur la terre pour faire du bien aux Juifs mais aussi à tous les autres, quel que soit leur pays, leur nationalité, et donc à elle aussi, pour son enfant. Elle croit que si Jésus Lui donne une miette, ce n’est vraiment pas beaucoup une miette, s’Il lui donne une miette de ses bénédictions cela suffit pour que sa petite fille soit délivrée des puissances mauvaises. C’est d’ailleurs ce que Jésus lui a dit : – Femme, ta foi est grande, je réponds oui ! à ta prière, va, ton enfant est délivrée. Ce récit nous encourage, toi et moi, à garder la foi, à continuer de faire confiance à Jésus même dans les moments difficiles.

4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS ! Je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que la foi de cette femme a été éprouvée. C’est Jésus lui-même qui a contribué à cette mise à l’épreuve. Mais par son refus, n’a-t-Il pas permis que soit mis en évidence, aux yeux des disciples et à nos yeux, ce qui est dans le cœur de cette femme, sa confiance réelle et totale ? Jésus connaît les pensées profondes de nos cœurs. Il sait où en est notre foi, notre confiance en Lui. Combien nous aimerions que Jésus puisse aussi nous dire : – Oh ! Ta foi est grande. Nos enfants auraient ainsi devant leurs yeux un modèle de foi fidèle même dans les moments difficiles. Alors, notre foi, comment la faire grandir ? Le bon pain qui la nourrit, c’est la Parole de Dieu. Je vous souhaite donc bon appétit, la table est prête et bien garnie.