A ton avis, est-ce que c’est important d’obéir à Dieu ? Oui ? Non ? En tout cas, c’est ce qu’Il nous demande. Voici le premier commandement qu’Il nous a donné : – Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et le deuxième commandement, est-ce que tu le connais ? – Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Aimer mon prochain, c’est donc ce que Dieu me demande. – Mais… mon prochain, qui c’est ? C’est la question qu’un homme religieux, un docteur de la loi, a posée à Jésus. Il lui a répondu avec une petite histoire, une parabole. Tu la retrouveras dans l’Évangile de Luc au chapitre 10. Michel va nous la raconter maintenant et ensuite tu pourras réfléchir à cette question : Qu’est-ce que je peux faire pour mon prochain ?
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Texte de l'émission :
UN MALHEUREUX ET UN ÉTRANGER Un habitant de Jérusalem décide de faire un voyage. – Je vais aller à Jéricho, c’est une ville bien agréable. Il faut que j’emporter une importante somme d’argent car j’en aurai besoin. Il met ses sandales, prend son bâton, cache soigneusement son argent dans sa ceinture et le voilà partit. La région est désertique. Pas de maisons ! Pas d’habitants ! Il se sent bien seul. – Je n’aime pas trop ce chemin, on descend toujours et ça n’en finit pas de zigzaguer ; depuis que je suis parti, je n’ai pas rencontré une seule personne, c’est vraiment désert ici. Enfin ! Je devrais bientôt arriver ! Tout à coup, on lui saute dessus, ce sont des brigands qui s’étaient cachés derrière un buisson. Ils le frappent violemment, le jettent à terre, lui arrachent ses vêtements, lui prennent son argent, et s’enfuient en le laissant couvert de plaies, à demi-mort. Il ne peut ni se relever ni crier, il est sans forces. Combien de temps reste-t-il là ? Personne ne le sait. Oh ! Il lui semble entendre des pas, il écoute attentivement, c’est quelqu’un qui s’avance sur le chemin. – Voilà du secours ! se dit-il en reprenant courage. L’homme qui arrive est habillé tout en blanc, c’est un sacrificateur, un prêtre. Il aperçoit le blessé … il est maintenant tout proche… il fait un détour, passe de l’autre côté du chemin et s’éloigne sans se retourner. Le bruit de ses pas disparaît et c’est à nouveau le silence, l’abandon. Plus tard, un autre voyageur passe par là, c’est un lévite, un homme qui sert Dieu dans le temple. – J’espère que ce lévite va me secourir » se dit le blessé «je ne peux pas rester comme ça, tellement je souffre ! Le lévite est maintenant tout proche de lui, il jette un coup d’œil et la tête haute, il s’éloigne rapidement, laissant le malheureux sur le bord du chemin. Les heures passent, le soleil décline. Le trottinement d’un âne attire l’attention du blessé. Il relève légèrement la tête. – Oh ! C’est un étranger ! Un samaritain ! Ce n’est pas lui qui va me secourir. Les Juifs et les samaritains, on ne s’aime pas, on ne se parle jamais. Il va faire semblant de ne pas me voir, et comme les autres, il va continuer son chemin et me laisser là. Le samaritain l’a vu de loin, il est ému de compassion, il a pitié de lui. – Qu’est ce qui est arrivé à cet homme ? se dit-il, certainement a-t-il été agressé, il y a tant de voleurs et de brigands dans cette région. Dans quel état misérable ils l’ont mis, s’il reste ici, il va mourir. Il descend de son âne, s’approche du blessé et se penche sur lui. Il examine les plaies, les désinfecte une à une avec de l’huile et du vin, puis les recouvrent de pansements. Le blessé se sent mieux, mais il est incapable de se tenir debout et de marcher. – Je ne vais pas te laisser là, lui dit le samaritain, nous allons poursuivre le voyage tous les deux. Il le soulève et le charge sur son âne. Ils repartent donc, le samaritain marchant à côté du blessé. Après bien des efforts, ils arrivent à l’auberge, où ils peuvent manger et se reposer. Le lendemain matin, le samaritain paie l’aubergiste pour lui mais aussi pour le blessé et il lui donne plus encore – Je dois continuer mon voyage, dit-il, mais je te demande de prendre soin de cet homme, donne-lui à manger et continue de soigner ses plaies jusqu’à ce qu’il soit guéri. Je te donne cette somme d’argent mais si tu dépenses davantage pour lui, à mon retour, je te rembourserai. Fais attention afin que rien ne lui manque. 1, 2, 3, 4 ET TOI ET MOI ! Jésus a terminé son histoire et à son tour, il a posé une question au docteur de la loi. Je vais te la poser, tu es prêt ? A ton avis, lequel des 3 s’est montré le prochain de l’homme qui a été victime des brigands ? Tu as trouvé, c’est le 3ème ! Le docteur de la loi, lui aussi, il a donné la bonne réponse : « C’est celui qui s’est arrêté et qui en a pris soin» – C’est bien, lui a dit Jésus, eh bien, toi, va et fais de même ! Tu as compris, ton prochain c’est celui qui est tout proche de toi, ton père, ta mère, ta sœur, ta grand-mère, ton copain. Mais encore… c’est celui dont tu t’approches. Quand tu t’approches de quelqu’un, d’un copain qui est seul, dans le besoin, en difficulté, malade, et que tu lui apportes du secours, de l’aide, eh bien, tu montres que tu aimes son prochain. Aimer son prochain comme soi-même, ce n’est donc pas seulement dire de belles paroles ; mais c’est aider, partager, donner, du temps, de l’argent ; tout simplement, c’est faire aux autres ce qu’on voudrait qu’ils nous fassent. Alors aujourd’hui, demain, qu’est ce que tu vas faire pour montrer à ton prochain que tu l’aimes ? Eh bien, tu réfléchis et tu vas trouver plein de choses à faire ! A bientôt ! 4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS ! C’est dans la famille que l’enfant apprend, dès son plus jeune âge, à aimer de manière pratique. Nous devons lui enseigner à rendre un service, à partager, à donner. Il apprend aussi, par l’exemple ; sommes-nous attentifs à ce qui se passe autour de nous ? Quel regard portons-nous sur les autres, ceux qui nous sont proches par les liens familiaux ou amicaux et ceux qui nous sont étrangers. Comment leur exprimons-nous notre bienveillance, notre compassion ? Encourageons nos enfants à obéir au commandement de Dieu et accompagnons-les dans leurs démarches car il n’ont pas la maturité suffisante pour discerner des situations qui pourraient être trompeuses ou dangereuses. Nous avons aussi un devoir de protection. Pour terminer, écoutons cet extrait du Psaume 41 : « Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur, le Seigneur vient à son secours. Il le soutient sur son lit de souffrances, Il prend soin de lui pendant sa maladie »