47. Les anges

– Françoise : Bonjour Léa ! Bonjour Paul ! – Léa : Bonjour ! – Paul : Bonjour ! – Françoise : Je suis contente de vous retrouver aujourd’hui, nous allons apporter des éléments de réponse à vos questions. Allons-y ! – Léa : Dans l’Évangile, il est parlé des anges mais aussi du diable et ça, ça me fait peur. J’ai vu des images du diable, c’est affreux. – Paul : Dans un film, que j’ai vu, il y avait aussi des démons. J’ai des copains qui disent qu’ils existent et d’autres disent qu’il ne faut pas y croire. En tout cas, ça donne des frissons et le soir, les images reviennent dans la tête et cela empêche de s’endormir. – Françoise : Le diable existe et les anges aussi ; il y a les mauvais et les bons. Savez-vous ce que veut dire le mot « anges » ? Cela veut dire « messagers », ce sont des messagers célestes, on peut dire des serviteurs de Dieu. – Léa : C’est Dieu qui les a créés ? – Françoise : Oui – Paul : Alors, pourquoi a-t-Il créé le diable ? – Françoise : Dieu a créé tous les anges parfaits mais libres. Ils peuvent choisir, et l’un d’eux, le plus magnifique, est devenu très orgueilleux. Il s’est révolté contre Dieu et il a voulu prendre sa place ; c’est Satan, le diable, et d’autres anges se sont ralliés à lui lors de cette rébellion, ce sont les démons. Ils sont tous des ennemis de Dieu et des hommes. – Paul : Ils sont donc méchants. – Françoise : Oui, très méchants. – Léa : Est-ce que Dieu les a punis ? – Françoise : Oui ! Quand ils se sont révoltés, Dieu les a chassés des cieux. – Léa : Est-ce que le diable est présent partout ? – Françoise : Non, il n’y a que Dieu qui est présent partout – Paul : Qu’est-ce que ces mauvais anges peuvent faire ? – Françoise : Ils peuvent se cacher derrière des idoles, c’est pourquoi Dieu a dit de L’adorer Lui seul. Ils peuvent inciter des gens à faire des mauvaises actions, et ils peuvent aussi causer certaines maladies. – Paul : Les gens possédés, l’Evangile en parle, mais qu’estce que c’est ? – Françoise : Il arrive que des démons viennent dans le corps de personnes qui ne croient pas en Jésus. Dans l’Évangile, nous avons le récit de personnes qui étaient tourmentées, malheureuses, et qui ont été délivrées par Jésus. Il a chassé les démons et elles ont retrouvé une vie normale, paisible. – Léa : Alors, Jésus est plus fort que le diable et les démons ? – Françoise : Oui, Il a vaincu le diable et toute son armée. – Léa : Pourquoi dit-on qu’il ne faut pas faire de la magie ? – Françoise : Ceux qui pratiquent le spiritisme, la magie, la sorcellerie, qui invoquent les esprits, font un pacte avec ces mauvais esprits. – Paul : Et comment peut-on se protéger ? Ça fait peur ! – Françoise : Déjà en s’éloignant de tout ce qu’on vient de dire, la magie, le spiritisme, la sorcellerie, et surtout en acceptant Jésus dans sa vie. Si Jésus est en nous, le diable ne peut pas y venir. – Léa : Cela me rassure. – Paul : Les anges, ceux qui sont avec Dieu, sont-ils nombreux ? – Françoise : Ils sont des myriades de myriades. – Léa : Qu’est-ce que ça veut dire des myriades ? – Françoise : Une quantité innombrable, une multitude ; il y a des archanges, des séraphins, des chérubins, ils sont tous au service de Dieu. – Léa : Ils sont dans le ciel ? – Françoise : Oui, ils habitent dans les cieux, ils voient Dieu, ils lui obéissent et le servent. Ils le louent aussi. – Léa : Est-ce qu’on peut les voir ? – Paul : Moi, je ne crois pas. – Françoise : Ils peuvent se manifester sous une forme humaine. – Paul : Est-ce qu’ils font quelque chose sur la terre ? – Françoise : Oui, Dieu se sert d’eux pour prendre soin de Ses enfants, de ceux qui croient en Lui, ils les encouragent, ils les protègent, que ce soit des enfants ou des adultes. En lisant la Bible, tu trouveras beaucoup de passages où il est fait mention d’interventions des anges de Dieu en faveur de ceux qui Lui obéissent. – Léa : J’ai une dernière question, je peux te la poser ? – Françoise : Oui, bien sûr ! – Léa : Est-ce qu’on peut les prier, les adorer ? – Françoise : Non, on prie et on adore Dieu et Jésus mais pas les anges. Et toi, Paul, as-tu une dernière question ? – Paul : Non, j’y vois plus clair et je vais te dire franchement, je préfère être du côté de Dieu ! – Françoise : Tu as tout à fait raison. Nous allons donc terminer notre échange, un grand merci à tous les deux d’être venus et à bientôt ! 1, 2 3, 4 ET TOI ET MOI ! Dans la Bible, Dieu nous donne quelques informations concernant les mauvais esprits, c’est comme s’Il levait un voile sur ce que nous ne pouvons pas voir. Mais, Il nous interdit de chercher à en savoir plus ou à avoir contact avec ce monde spirituel mauvais. Pourquoi le fait-Il ? Cela peut paraître très sévère. Mais à ton avis, qui sait mieux que Lui quelles en sont les conséquences ? Il nous met en garde comme tes parents qui t’avertissent qu’il y a du danger à faire n’importe quoi. Si tu as vu des images, des films diaboliques, si tu as écouté des musiques qui honorent le diable, tu peux être troublé, perturbé, angoissé, énervé. Demande pardon à Jésus et demande-Lui de te donner Sa paix. Prends la décision de t’éloigner de ces pratiques et si autour de toi d’autres le font, éloigne-toi d’eux, prends position. Souviens-toi que dans le ciel il y a toute une armée d’anges qui sont au service de Dieu pour protéger et prendre soin de ceux qui Lui obéissent et tout particulièrement des enfants. Bon courage et à bientôt ! 4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS ! Informer, avertir, expliquer, interdire même, c’est notre responsabilité vis à vis de nos enfants. Nous les encourageons à marcher dans des voies droites et honnêtes et nous les mettons en garde contre des dangers potentiels. Nous ne sommes pas naïfs pour croire qu’ils ne rencontreront pas des gens qui voudront les abimer, les amener à marcher avec eux dans des chemins ténébreux. Les enfants sont curieux et les choses spirituelles les attirent ; sans que vous le sachiez, ils peuvent les rechercher ; avec internet, tout est accessible facilement. Parlez-en avec eux en respectant leur âge, non pas pour les effrayer mais pour les mettre en garde. Et pour terminer, lisez avec eux le verset 10 du chapitre 18 de l’évangile de Matthieu.