As-tu déjà entendu parler de la ville des palmiers, l’une des plus anciennes villes du monde ? L’histoire d’aujourd’hui va nous y conduire. Imagine une ville au milieu du désert. Après un parcours épuisant dans un paysage sec, aride, sous une chaleur écrasante, les voyageurs découvrent une jolie ville dans un oasis de verdure avec des sources d’eaux, des palmiers, des arbres fruitiers, une température agréable, des maisons confortables. Ils sont arrivés à Jéricho, le lieu idéal pour se désaltérer, se rafraichir, se reposer ; Jéricho, c’est la ville des rêves ! A l’époque de Jésus, beaucoup de riches y habitaient. Il y avait aussi des gens malheureux comme cet homme dont on va raconter l’histoire. Tu verras, il suffit parfois d’une rencontre, d’une occasion que l’on saisit pour que tout change. Mais, je ne t’en dis pas plus. Sois bien attentif et tu pourras répondre à la question : Pourquoi Bartimée a-t-il continué de crier ?
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Texte de l'émission :
L’AVEUGLE BARTIMÉE La ville de Jéricho est entourée de murailles. Pour y entrer ou en sortir, il faut obligatoirement passer par ses imposantes portes. Il y a un va et vient continuel d’hommes, de femmes, d’enfants, de marchands, de visiteurs venus de pays étrangers. Il y a aussi les animaux, les caravanes de chameaux lourdement chargés de toutes sortes de marchandises, les ânes et les moutons. Bref, beaucoup de couleurs, d’odeurs, de bruits, d’agitation. Un homme s’assoit là, au bord du chemin, près de la porte, c’est sa place habituelle. – J’espère que les passants seront un peu généreux, se dit-il. S’ils pouvaient me donner quelques pièces cela me permettrait d’acheter un petit bout de pain et peut être un morceau de fromage, ou quelques figues. Oh ! Il ne reçoit pas grand chose mais c’est le seul moyen d’avoir de quoi se procurer un peu à manger. – S’il vous plait ! S’il vous plait ! Monsieur ! Madame, une petite pièce ! S’il vous plait ! Ayez pitié d’un pauvre aveugle ! C’est ce qu’il répète à longueur de journée en tendant la main vers ces inconnus qu’il entend marcher, parler, discuter, se disputer parfois. On fait rarement attention à lui, car il n’est pas intéressant. Il est sale et même plutôt repoussant avec son vieux manteau déchiré. On le bouscule et le rabroue. De temps en temps, un « Bonjour !», quelques paroles de réconfort ou un tintement de pièce dans son écuelle de mendiant, lui redonnent un peu de courage. Depuis des années, Bartimée vit ainsi, misérablement, passant ses journées à attendre qu’une personne généreuse ait pitié de lui. Attendre et attendre encore que la journée passe, et demain ce sera pareil. Oh ! Il a le temps de repasser dans sa tête tout ce qu’il entend de cette foule bruyante. Il apprend les nouvelles, ce qui se passe à Jéricho, mais aussi à Jérusalem et dans les villages des alentours. Il y a un nom qui revient souvent dans les conversations, c’est celui de Jésus. Les gens parlent des miracles qu’il fait, de la colère des chefs religieux qui sont jaloux. Les uns croient en Lui, d’autres disent « c’est un imposteur, il trompe les gens ! », mais ceux qui ont été guéris disent « Il est le messie ! Gloire, gloire à Dieu ! » Tout cela intéresse Bartimée. Il réfléchit. Des miracles, mais il n’y a que Dieu qui peut faire des miracles ! Jésus, serait-Il celui que Dieu a promis d’envoyer ? Serait-Il le messie, le sauveur promis ? – Ah ! si seulement Il pouvait venir ici, soupire-t-il, je crois qu’Il me guérirait moi aussi, mais Il n’est pas à Jéricho ! Ce jour-là, il entend subitement un brouhaha qui lui fait penser qu’une foule nombreuse approche. Il interroge les premiers passants : – Que se passe-t-il ? J’entends beaucoup de monde qui arrive, quel bruit ! – C’est Jésus de Nazareth qui arrive avec une foule nombreuse qui Le suit ! explique quelqu’un. Jésus de Nazareth ! Ces mots ne font qu’un tour dans sa tête. – Jésus ! Jésus ! Aie pitié de moi ! s’écrie-t-il aussitôt. – Oh ! Mais il fait bien du bruit celui-là, disent quelques uns. Il ne va pas arrêter de crier comme ça ! – Oh ! Tu n’as pas fini ! Tu vas t’arrêter ! – Tais-toi ! ça suffit ! Misérable que tu es ! Tu ne vas pas te taire, non ! – Si tu n’arrêtes pas, on va s’occuper de toi ! On le rabroue, on le menace pour qu’il se taise, mais rien n’y fait. Bartimée crie de plus en plus fort. – Jésus ! Jésus ! Je sais que tu es le sauveur promis, aie pitié de moi ! Il est décidé à saisir cette occasion pour lui demander de l’aide. Personne ne peut l’arrêter. – Jésus, Jésus ! Jésus de Nazareth ! Aie pitié de moi Jésus entend les cris du malheureux. Il s’arrête. – Faites-le venir ! dit-Il On transmet le message à l’aveugle : – Prends courage, Bartimée ! Lève-toi, Jésus t’appelle ! D’un bond, l’aveugle se lève, jette son vieux manteau de mendiant et s’élance vers Jésus. – Que veux-tu que je fasse pour toi ? lui demande Jésus – Seigneur ! Fais que je vois clair, guéris-moi ! – Tu auras ce que tu me demandes, lui répond Jésus. Parce que tu crois que je peux le faire, je te guéris. A l’instant, Bartimée voit clair. Le miracle se produit en réponse à sa foi. Va-t-il maintenant, retourner à sa vie misérable ? Non ! Il se joint à la foule qui suit Jésus et tous ensemble, ils continuent leur route en louant et glorifiant Dieu qui fait des merveilles. 1, 2 3, 4 ET TOI ET MOI ! Tu as vu comment on voulait empêcher Bartimée de prier Jésus de le secourir, mais il ne s’est pas découragé. Il a continué et continué encore de crier, de supplier, malgré les méchantes paroles et les menaces. Pourquoi ? C’est ce que Benji nous a demandé : Pourquoi Bartimée a-t-il continué de crier ? Parce qu’il croyait que Jésus est le sauveur promis. Il était convaincu que Jésus avait le pouvoir de le guérir, de le sortir de sa triste situation. C’est à cause de sa foi, que Jésus lui a répondu et l’a guéri. Ce récit est vraiment un encouragement pour toi comme pour moi. Ne nous laissons pas arrêter ou décourager de croire en Jésus et de le prier. Je te propose de relire ce récit au chapitre 10 de l’Evangile de Marc. 4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS ! Nous rencontrons tous des gens qui veulent nous décourager, nous arrêter dans notre marche avec le Seigneur. L’exemple de Bartimée est un encouragement fort à persévérer envers et contre tout. Notre persévérance sera à la hauteur de notre foi. En rappelant ce récit à nos enfants, en partageant avec eux nos expériences de persévérance, nous les aidons à gérer les moments difficiles.