Un jour, des mamans ont amené à Jésus leurs enfants pour qu’Il les bénisse. Sais-tu ce qui s’est passé ? Incroyable ! Les disciples ont commencé à les renvoyer. – Allez ! Allez vous en ! Allez voir ailleurs, on ne dérange pas Jésus pour des enfants! » Heureusement, Jésus les a vus. Il les a rappelés. Il les a pris dans ses bras et Il les a bénis. Mais Il a été très fâché contre les disciples. – Qu’est-ce que vous faites-là ! leur a-t-il dit. Laissez les petits enfants venir à moi ! Il ne faut pas les empêcher pas de venir vers moi car le royaume de Dieu, il est pour ceux qui leur ressemblent. Eh oui ! Jésus accueille tous les enfants. Mais les disciples étaient loin de s’en préoccuper, car les enfants n’étaient pas leur souci premier. Alors, il va leur raconter une histoire, une histoire de berger. Dans le pays, il y avait beaucoup de troupeaux à cette époque et tout le monde connaissait des bergers. Ils pouvaient donc tous comprendre. C’est une histoire bien simple mais qui nous amène à réfléchir car, tu le sais, dans Ses petites histoires, Ses paraboles, Jésus cachait toujours de grandes vérités. Ecoutons attentivement Céline pour découvrir les vérités cachées dans cette parabole. Tu pourras la relire dans l’Évangile de Matthieu, les versets 10 à 14 du chapitre 18.
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Texte de l'émission :
JÉSUS EST LE BON BERGER
Au printemps, quand l’herbe commence à pousser et que les fleurs s’épanouissent, le berger va dans la montagne avec son troupeau. Les prairies y sont verdoyantes, parsemées de fleurs aux couleurs toutes gaies. L’air est pur. L’eau des ruisseaux est limpide. Les brebis et leurs agneaux sont heureux de trouver de l’herbe fraîche et tendre. Elles connaissent bien leur berger. Il est toujours avec elles. Le matin, c’est lui qui ouvre la porte de la bergerie et qui les conduit vers les meilleurs pâturages. Le soir, quand il les appelle, elles se rassemblent autour de lui. Elles reconnaissent tout de suite sa voix. Il prend le chemin de la bergerie et elles le suivent tête baissée, serrées les unes contre les autres. Toute la journée, il est là, auprès d’elles, pendant qu’elles broutent paisiblement. Il connaît le nom de chacune. Celle-là, c’est Bouclette, elle est toute frisée !… Cette autre avec les pattes noires, eh bien ! oui ! c’est PatteNoire ! Celle-là, c’est Blanchette ! On dirait une grosse pelote de laine blanche ! Et le petit qui fait des cabrioles là-bas, c’est Intrépide. Il faut toujours avoir un œil sur lui ! Un soir, alors que le soleil commence à se cacher derrière les sommets, le berger rentre son troupeau, et comme toujours, il compte ses brebis une à une. Quand il arrive à 90, il sent une légère inquiétude dans son cœur…. 96, 97, 98, 99… Mais, il en manque une ! Il recompte : 96, 97, 98, 99 ! – Pas de doute, il m’en manque une ! se dit-il de plus en plus inquiet. Où peut-elle bien être ? Elle est perdue ! Je ne peux pas la laisser toute seule dans la nuit. Il faut absolument que je la retrouve. Il laisse les 99 bien au chaud dans la bergerie et il reprend son bâton et le voilà parti sur le chemin de la montagne. La nuit est déjà bien noire. Il appelle… – Hou ! Hou ! Rien ! Il appelle de nouveau. – Hou ! Hou ! Rien ! Si ce n’est la montagne qui renvoie l’écho de sa voix : « Hou ! Hou ! » Il presse le pas et continue à appeler. – Où es-tu, où es-tu, petite brebis ? N’aie pas peur. C’est moi, je viens te chercher ! Es-tu tombée dans un ravin? Es-tu blessée ? Réponds-moi ! C’est moi, ton berger ! Il cherche. Il cherche encore. Il appelle. Il appelle encore sans se lasser. Il tend l’oreille, mais pas le moindre petit bêlement ! Au loin, là-bas dans la vallée, il entend quelques chiens qui aboient et qui semblent se répondre et c’est à nouveau le silence pesant de la nuit. – Peut-être elle est là, derrière ce buisson ? Ou bien là, dans ce trou ? Il grimpe, descend, remonte, glisse, se rattrape aux branches, se blesse sur les cailloux. Il s’arrête un instant pour reprendre son souffle. Il scrute du regard tout autour de lui mais il fait bien sombre, l’éclat de la lune est voilé par les nuages. Il est attentif au moindre bruit mais toujours rien ; alors, il repart. – Elle est perdue, se répète-t-il, il faut que je la retrouve! Voilà des heures qu’il marche. Il imagine des chiens qui l’ont peut être attaquée ou un loup qui l’a dévorée. La montagne est dangereuse les animaux sauvages rôdent la nuit cherchant une proie. Tout à coup, il s’immobilise pour mieux écouter. Il lui semble entendre un bruit. On dirait un faible bêlement, là-bas, au loin. – Oui ! C’est sûrement elle. C’est ça ! Elle doit être tombée là-bas ! » Il se met à courir. Il s’approche, la prend avec précaution dans ses bras, la caresse. Le voilà rempli de joie. – Enfin ! Que je suis heureux ! Elle était perdue et je l’ai retrouvée ! Elle est toute tremblante de froid mais aussi de peur. Le berger la met sur ses épaules. Il la rassure en lui parlant comme si elle comprenait : – Nous allons rentrer à la maison. Tu vas retrouver la chaleur de la bergerie. N’aie pas peur, je suis là maintenant ! Tu n’es plus toute seule ! Et les voilà qui repartent. La brebis est confiante, rassurée. Elle bêle de contentement. On dirait qu’elle lui dit merci ! Elle est bien, là, sur les épaules solides de son berger. Le retour est joyeux ! Dans la bergerie, en les entendant arriver. Les brebis se réveillent. – Les voilà ! Les voilà ! » C’est un concert de bêlements joyeux !
1, 2 3, 4 ET TOI ET MOI ! Voyons ensemble ce que cette histoire de berger nous apprend ? Tout d’abord, les brebis ? Qu’est-ce qu’elles représentent ? De qui Jésus veut-Il parler ? Oui, Il parle des petits, des enfants, des gens qui ont la foi en Lu. Il les compare à des brebis. Et le berger, qui est-il ? Oui, c’est Lui, Jésus. Il est le bon berger. Et la brebis perdue, c’est qui ? As-tu deviné ? Eh bien, elle représente tous ceux qui ne sont pas encore dans Son troupeau, qui sont loin de Lui, égarés, qui ne Le connaissent pas ou qui ne croient pas en Lui. Ils sont comme cette brebis perdue, toute seule, sans protection, séparée de Lui. Quelle est donc la grande vérité que Jésus a cachée dans cette petite histoire ? As-tu deviné ? Il veut que l’on sache qu’Il est venu sur la terre pour chercher et sauver tous les hommes mais aussi tous les enfants, même les plus jeunes. Toi aussi ! Pour résumer cette histoire, je te propose le verset 10 de l’Évangile de Luc – chapitre 19 : « Jésus est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » On peut l’apprendre par cœur si tu veux. On va le répéter. Tu es prêt ! Attention 1, 2, 3 : « Jésus est venu chercher et sauver ce qui était perdu – Luc 19/10. » Tu pourras encore le répéter.
4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS ! Cette parabole nous dit clairement que Dieu ne veut pas qu’il se perde un seul de ces petits et Jésus affirme que les enfants comme les grands sont perdus mais qu’Il est venu pour les sauver. Cette vérité tellement importante, nous ne voulons pas la perdre de vue. Nos enfants ont besoin du bon berger pour leur salut c’est pourquoi nous leur faisons connaître cette bonne nouvelle de l’amour de Dieu et nous les encourageons à venir à Jésus. S’ils ne l’ont pas encore fait, eh bien, continuons à prier pour eux afin qu’ils le fassent le plus tôt possible.