46. La grande fête est prête 

LES INVITÉS VONT-ILS TOUS VENIR ? Cet homme est bon et généreux. Il vit dans une magnifique maison entourée de pelouses verdoyantes, d’arbres et de fleurs de toutes sortes. Il a de nombreux serviteurs. Il les aime tous et ses serviteurs le servent avec joie. Tout se passe dans la paix. On entend souvent des rires, des chants mais jamais de disputes. Il fait bon vivre auprès de ce maître. Un jour, il décide de donner une réception. Il organise un grand repas où il y aura beaucoup de monde. Il envoie l’invitation à tous ses amis. Il achète une viande d’excellente qualité, des légumes frais, les plus beaux fruits, les meilleurs gâteaux. Il décore la plus belle pièce de la maison et engage des musiciens de talent. Tout est organisé pour que chacun puisse se réjouir.  Enfin, le grand jour arrive. Les tables sont recouvertes de belles nappes. Des plats appétissants parfument les cuisines. Les serviteurs ont revêtu des tenues impeccables. Chacun est à son poste. Tout est prêt. Il ne manque que les invités ! Cet homme se réjouit déjà de les accueillir. Il envoie son serviteur pour les avertir. Le serviteur part sans perdre de temps. Il arrive chez le premier invité. – Je viens te chercher pour le festin, tu peux venir, tout est prêt ! – Ah dommage ! Je viens justement d’acheter un champ et je dois aller le voir. – Ah bon ! Aujourd’hui ? – Oui, aujourd’hui ! – Mon maître va être vraiment déçu. Ne peux-tu pas faire un effort ? – Non, je ne peux pas mais ce sera pour une autre fois. Dis-lui quand même merci de ma part ! Le serviteur va chez un deuxième invité – Mon maître m’envoie pour te dire que le grand repas est prêt et qu’il t’attend. C’est le moment de venir ! On va se réjouir tous ensemble ! – Je viens d’acheter des bœufs et aujourd’hui, je vais profiter du beau temps pour les essayer dans mes champs ! – Tu pourras les essayer demain ou un autre jour. Ce n’est pas pressé ! Si tu ne viens pas, mon maître va être vraiment mécontent. Il a tout préparé ! – Non, je ne peux pas ! Mais tu le remercieras de sa gentillesse. Excuse-moi, mais je n’ai pas le temps, les affaires, c’est important, ça ne peut pas attendre ! Le serviteur se dépêche d’aller frapper à la maison du troisième invité. – Oh ! Mais ce n’est pas possible que je vienne. Je viens de me marier. Je dois m’occuper de ma femme. – Viens avec elle, elle est invitée, elle aussi ! – Non ! Non ! Nous préférons rester ici. Nous sommes tellement heureux tous les deux. Merci ! Nous viendrons une autre fois. N’oublie pas de lui présenter mes excuses ! Le serviteur revient chez son maître, très déçu. – Je suis désolé mais, ils ont tous trouvé des excuses pour ne pas répondre favorablement à ton invitation. Ils ne veulent pas venir. Le maître de la maison est très fâché. – Eh bien, pars vite ! Va sur les places de la ville, dans les rues et amène ici tous les sans-logis, les pauvres, les malades, les aveugles, les infirmes, amène-les tous ! Quand le serviteur revient, il est tout heureux. Tous ces gens n’ont rien qui les retient. Ils ne cherchent pas d’excuses et acceptent l’invitation avec joie. Tout heureux, le serviteur apporte la bonne nouvelle : – Maitre, ils sont venus et ils sont nombreux mais il y a encore de la place ! – Eh bien ! Va plus loin, hors de la ville, sur les chemins de campagne, le long des haies, sous les ponts, et tous ceux que tu trouveras, invite-les ! Insiste pour qu’ils viennent ! Ils seront tous les bienvenus chez moi ! Le serviteur se met à la recherche de ceux qui sont sur les chemins, sous les ponts, dans les terrains vagues, dans des recoins. – Venez, les amis ! Venez, car mon maître vous invite pour un grand festin qui est déjà tout préparé ! Il vous attend ! – Mais regarde, nous sommes sales. On ne peut pas venir dans cet état ! – Venez tels que vous êtes ! Chez mon maître, vous pourrez vous laver ! On enlèvera vos vieux vêtements et on vous donnera des habits tout propres ! – Alors, c’est d’accord ! On vient ! On vient tous ! On te suit chez ton maître ! Ils sont arrivés si nombreux que la grande salle est pleine de convives ! Quel bonheur pour cet homme de voir tous ces gens participer à la grande fête qu’il a préparée. Quelle joie pour les participants ! Ils sont tous ensemble en présence de cet homme si bon qui les accueille et leur donne tout avec abondance. C’est encore plus beau que ce qu’ils pouvaient imaginer. Et les invités qui ont refusé l’invitation, sais-tu ce qui leur est arrivé ? Eh bien ! Le maître ne les a plus jamais acceptés chez lui ! La porte est fermée, et maintenant, c’est trop tard ! 1, 2 3, 4 ET TOI ET MOI ! Es-tu prêt pour répondre aux questions de Benji ? Voyons ensemble ! Qui prépare cette
fête qui va avoir lieu dans le ciel ? Oui, c’est Dieu ! Il est l’homme bon et généreux de la parabole. Le festin, que représente-t-il ? C’est une image pour nous faire comprendre que la vie dans la présence de Dieu sera comme une fête. Ce sera un bonheur sans fin, plus de larmes, de maladie, de souffrance. Et le serviteur, qui représente-t-il ? Eh bien ! Tous ceux qui font connaître l’invitation de Dieu. Pour toi, aujourd’hui, les serviteurs, c’est, Benjamin et moi. Et les invités, qui sont-ils ? As-tu une petite idée ? Allez, je te réponds avec un petit mot de quatre lettres : T O U S ! Oui ! Tous les hommes ! Dieu nous invite tous ; les grands et les petits. Toi aussi, tu es invité.
Il nous reste à trouver qui va participer à cette fête ? Eh bien, ce sont ceux qui acceptent l’invitation, qui disent : « oui ! ». 4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS ! Nos enfants comme nous-mêmes, nous recevons quotidiennement des invitations de toutes sortes pour notre vie sur la terre. Invitations à connaître, découvrir, apprendre, gagner et consommer encore et encore. Prenons-nous le temps de considérer l’invitation de Dieu ? Quelle valeur y apportons-nous ? C’est en fonction de l’importance que nous accordons à cette invitation de Dieu que nous en parlerons à nos enfants. C’est une invitation solennelle et la décision finale appartient à chacun, petit ou grand. Elle a une portée éternelle. Si nous avons nous-même accepté l’invitation de Dieu, nous devenons ses serviteurs et nous avons pour mission de la faire connaître autour de nous.