Ecoute ce qui est arrivé à Yoan. – C’est pas moi, Papa ! Je t’assure que c’est pas de ma faute ! C’est pas moi ! – On m’a dit que c’est toi, tu seras puni ! – C’est pas vrai. Je te dis que c’est pas moi ! C’est pas juste ! Yoan est très fâché. On l’accuse faussement. Il s’est défendu mais on ne l’a pas cru. Il est puni à la place d’un autre. C’est difficile à vivre ! Non ? Peut-être, tu as connu cette situation, cela t’a fait souffrir et tu t’en souviens encore ? Aujourd’hui, nous allons retrouver Jésus. Il est au tribunal, on l’accuse injustement. Écoute bien et tu pourras répondre à ma question : Pourquoi accepte-t-Il d’être condamné sans se défendre, sans rien dire ? 

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Texte de l'émission :

JÉSUS EST AU TRIBUNAL Jésus n’a rien fait de mal, pourtant Il est là, au tribunal, comme un malfaiteur. Il se tient debout devant les juges, devant Caïphe, le Souverain sacrificateur et les chefs religieux, des hommes durs et méchants. C’est un drôle de tribunal puisque tout est déjà décidé. Ils questionnent Jésus. – Qu’est-ce que Tu as fait ? – Qu’est-ce que Tu as dit au peuple ? – Allez ! Dis-le nous maintenant ! Réponds ! – Je n’ai rien dit en secret, répond calmement Jésus. J’ai enseigné publiquement dans le Temple et dans les synagogues. Demandez à ceux qui m’ont écouté. Ils vous le diront. Ils font venir des faux témoins qui déposent contre Lui toutes sortes d’accusations mensongères. Ils se contredisent et n’apportent aucune preuve. Les accusateurs viennent les uns après les autres mais où est l’avocat ? Celui qui doit défendre Jésus, où est-il ? Il n’y a personne ! Jésus est tout seul. Pendant plusieurs heures, l’interrogatoire se poursuit. Caïphe demande avec brutalité : – Dis-nous si Tu es le Messie, le Fils de Dieu ! – Oui ! dit Jésus, Je le suis. Ils sont furieux. Les gardes Lui donnent des coups de poings, des gifles. On L’insulte et Le maltraite. – Vous avez entendu ce qu’Il a dit ! s’écrie Caïphe. Il déclare être Dieu ! C’est un terrible affront, un blasphème ! Qu’est-ce qu’il nous faut de plus ? Il mérite la mort ! La sentence est tombée. Ils sont tous satisfaits. Maintenant, il faut trouver le moyen de Le faire condamner par les Romains car depuis qu’ils sont sous l’occupation romaine, il leur est interdit d’appliquer la peine de mort. – Conduisons-Le chez Pilate, le gouverneur romain, disent-ils. Ils ont excité toute une foule qui les accompagne chez Pilate. – C’est un malfaiteur ! lui disent-ils. Il prétend être le roi des Juifs ! Il mérite de mourir ! Pilate interroge Jésus. – Je ne trouve rien de coupable chez cet homme ! Je ne vois pas pourquoi je le condamnerais. – Si ! Si ! Il pousse les gens à la révolte. Il est dangereux ! – Emmenez-Le chez Hérode c’est le gouverneur de Sa région ! Hérode est tout heureux. – Ça tombe bien, se dit-il. Il y a longtemps que j’ai envie de Le voir. Peut-être qu’Il va faire un miracle, là, devant moi ! Il Lui pose beaucoup de questions mais Jésus ne lui répond pas. Hérode est très vexé. – Ramenez-le à Pilate ! dit-il. Les chefs religieux et la populace continuent d’accuser Jésus avec violence mais Pilate est très troublé, il voudrait bien Le sortir de cette affaire. – Je n’ai rien trouvé pour Le condamner et Hérode non plus. Je vais Le faire battre et après je vais Le relâcher ! – Non ! Non ! Il doit mourir ! crie cette foule déchaînée. Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de César ! – Aujourd’hui, je dois libérer un prisonnier ! Qui voulez-vous que je relâche ? – Barrabas ! Relâche Barrabas ! – Mais c’est un criminel ! – Relâche Barrabas et crucifie Jésus ! hurlent-ils. Pilate tiendra-t-il bon ou va-t-il céder à la pression et aux cris de la foule et des chefs religieux ? Il fait apporter de l’eau et devant eux, il se lave les mains. – Cet homme est innocent ! déclare-t-il. Je ne suis pas responsable de sa mort ! C’est votre responsabilité ! Il fait libérer Barrabas et il abandonne Jésus entre leurs mains. Des soldats tressent une couronne d’épines qu’ils Lui posent sur la tête. Ils Lui mettent un manteau écarlate, Le frappent avec violence. – Salut Roi des Juifs, disent-ils en se prosternant devant Lui. On apporte une lourde croix. – Allez ! Prends-la et avance maintenant ! crient-ils avec brutalité. Jésus prend la croix. Sur le chemin des gens L’injurient. Son corps est déchiré, meurtri par tant de coups. Il n’a plus de forces, Il trébuche, Il tombe. Un homme passe par là. – Allez ! Toi ! Prends sa croix et porte-la ! ordonnent les soldats. Jésus avance péniblement. Il supporte toutes ces souffrances sans dire un mot. Pas un gémissement, pas une plainte. 1, 2 3, 4 ET TOI ET MOI ! Ce récit est bouleversant. On ne peut pas comprendre les souffrances que Jésus a endurées. Lui, qui a fait du bien aux hommes toute sa vie, le voilà condamné à mort, comme un criminel. C’est injuste, n’est-ce pas ? Alors, pourquoi a-t-Il accepté tout cela sans se défendre, sans rien dire ? C’est la question que Benji nous a posée. Nous allons y répondre maintenant. Te souviens-tu de la prière de Jésus dans le Jardin de Gethsémané ? Il a dit : – Mon Père, si c’est possible que cette coupe de souffrances s’éloigne de moi. Toutefois, non pas ce que je veux mais ce que Tu veux ! Jésus a accepté de boire, c’est-à-dire de supporter, toutes ces souffrances, sans se défendre parce qu’Il prend la place, la condamnation que méritent tous les hommes à cause de leurs désobéissances, leur vie loin de Dieu. Il est puni, condamné à notre place pour que Dieu puisse nous pardonner. Je te propose de réfléchir à tout cela dans un moment calme. 4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS ! Dans ce récit, nous voyons Jésus condamné par les hommes, les Juifs et les Romains. Mais en fait, Jésus obéissait à Dieu et accomplissait Son plan parfait pour le pardon et le salut des hommes. Il livrait sa vie, volontairement, par amour pour les hommes, pour nous et nos enfants. Vous retrouverez ces passages dans l’Évangile de Jean au chapitre 18 des versets 19 à 37 et dans l’Évangile de Luc au chapitre 23 les versets 1 à 12. Pour terminer, je laisse sur votre cœur ce verset : « Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, c’est à dire sur Jésus.» Esaïe chapitre 53 verset 5