75. Un boiteux qui saute de joie

Quelques habitants de Jérusalem arrivent au Temple avec un ami dont les yeux sont remplis de tristesse. – On t’installe ici, près de cette porte ? lui disent-ils. – Oui ! Posez-moi là ! – On reviendra te chercher ce soir. Espérons que les gens te donneront quelques pièces ! – Je ne sais pas, on verra bien. Il est assis par terre et il tend la main. Mais pourquoi ne va-t-il pas travailler avec les autres, il a seulement quarante ans ? Parce que cela lui est impossible ! A sa naissance, son papa et sa maman ont appris que leur petit garçon ne pourra jamais marcher, sauter, courir. Ses jambes et ses chevilles ne le portent pas. Il est infirme, handicapé. Il reste toujours assis ou couché. S’il veut aller quelque part, il doit attendre que quelqu’un veuille bien le porter. Il est obligé de mendier mais bien souvent, les gens passent à côté de lui sans même le regarder. Il est trois heures de l’après-midi et ce jour-là, Pierre et Jean montent au Temple pour prier. Ils vont retrouver les disciples de Jésus qui sont de plus en plus nombreux depuis que le Saint-Esprit est descendu sur eux le jour de la Pentecôte. Ils vont adorer Dieu. Le mendiant les voit. Il tend la main. – S’il vous plaît ! Quelques pièces, c’est pour manger ! Pierre et Jean s’arrêtent. Ils le regardent attentivement et Pierre lui dit : – Regarde-nous ! L’infirme relève la tête et fixe sur eux un regard plein d’espoir. Certainement ces hommes vont me donner quelque chose, pense-t-il. Peut être sont-ils riches ? Il s’attend à les voir sortir quelques pièces. Pierre lui dit : – Je n’ai ni argent ni or ! Imagine ! En une fraction de seconde son espoir disparaît. – Je n’ai ni argent ni or, mais je possède autre chose et je te l’offre : au nom de Jésus, lèvetoi et marche ! Tout en parlant, Pierre le prend par la main droite et l’aide à se lever. Immédiatement ses jambes et ses chevilles deviennent fermes et solides. D’un bond, il est sur ses deux pieds et voilà qu’il se met à marcher, à sauter, à courir. Il bondit de joie et s’écrie : – Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu ! Mais regardez ! Regardez ! Je marche, je saute, je cours, c’est la première fois de ma vie ! Il va et vient s ans s’arrêter avec ses jambes toutes neuves. Il entre avec Pierre et Jean dans la cour du Temple en chantant tout fort les louanges de Dieu. – Gloire à Dieu ! Il est merveilleux ! Je suis guéri ! C’est un miracle ! Les gens le regardent stupéfaits. – Mais, cet homme, on dirait que c’est l’infirme que l’on voit toujours assis près de la porte du Temple ! – Oui ! C’est bien lui ! Je le reconnais. Qu’est-ce que cela veut dire ? Je suis impressionné ! – Moi aussi ! La nouvelle de cette guérison se répand et les gens accourent de partout. – Allons voir ce qui se passe ! Ils sont sous le portique de Salomon ! – Je viens avec toi ! Ils sont tout excités, surpris mais aussi émerveillés. Ils ne comprennent pas et s’interrogent : – Comme se fait-il que cet infirme puisse marcher ? – Est-ce Dieu qui l ’aurait guéri ? – Moi, je crois plutôt que ce sont ces deux hommes qui sont à côté de lui ? Pierre se lève. Il veut répondre à leurs questions. En parlant de Jésus à cette foule, il sait qu’il prend le risque d’être arrêté par les chefs du Temple, mais il n’a pas peur, il est rempli du Saint-Esprit. Il dit : – Pourquoi êtes-vous si étonnés ? Pourquoi nous regardez-vous comme si c’était nous qui avions fait marcher cet homme ? Nous n’avons aucune puissance mais c’est au nom de Jésus qu’il a été guéri. Vous avez condamné Jésus, vous l’avez fait mourir, mais comme vous pouvez le constater, Dieu l’a ressuscité, Il est vivant. Cette guérison vous le prouve. Il est venu sur la terre pour donner sa vie afin que vous ne restiez pas dans votre méchanceté, dans vos péchés mais que vous soyez sauvés. Repentez-vous donc et croyez en Lui. Ils écoutent Pierre avec beaucoup d’attention, leur cœur est touché. Ils comprennent à quel point ils ont été méchants. Beaucoup avaient probablement été parmi ceux qui avaient réclamé la mort de Jésus. Ils ne croyaient pas à sa résurrection, mais devant ce grand miracle fait au nom de Jésus, ils changent d’attitude et demandent pardon à Dieu pour leur cœur mauvais. Ils croient en Jésus et deviennent Ses disciples. Et l’homme qui était infirme, que devient-il ? Bien sûr, il ne va pas tarder de faire partie des disciples de Jésus ; il ne quitte plus les apôtres, il est si heureux, sa vie est totalement changée. 1, 2 3, 4 ET TOI ET MOI ! Si tu avais demandé à cet homme infirme de quoi il avait besoin, qu’est-ce qu’il t’aurait répondu ? J’ai besoin d’un peu d’argent pour acheter à manger ! Pierre ne lui a pas donné une pièce de monnaie mais ce qu’il lui a donné, au nom de Jésus, avait plus de valeur que tout l’or du monde. As-tu compris pourquoi ? Je te propose d’y réfléchir tout seul ou avec tes parents, tes amis. Vous pouvez imaginer la vie de cet homme après sa guérison, ce qu’il a fait, où il allait, ce qu’il disait et ce qu’il ne disait plus, ce qu’il croyait. Tout était changé. Et toi, aujourd’hui, crois-tu que Jésus est vivant, qu’Il t’aime et qu’Il fait encore des miracles ? 4, 3, 2, 1 ET NOUS LES PARENTS ! « Au nom de Jésus » n’est pas une formule magique qui amènerait la bénédiction de Dieu. Quand Jésus dit de prier en Son Nom pour la guérison des malades, Il s’adresse à ses disciples, des croyants fidèles à Sa Parole, remplis du Saint-Esprit. La guérison de cet homme infirme est le premier miracle après l’Ascension mais il n’est pas le dernier. Il est écrit qu’«il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres et que le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés ». Je vous encourage à partager avec vos enfants des témoignages récents de guérisons, ce qui fortifiera leur foi et les réjouira.